mardi 16 avril 2024

Monnaies de nécessité et jetons-monnaie, par Roland Elie

(1 avis client)

75,00

Edition 2003 par Roland Elie. Prix public 75eur !!!
Tous les jetons-monnaies et monnaies de nécessités sont répertoriés illustrés et côtés en euros. 632 pages
Edité par l’Association des Collectionneurs de Jetons-monnaie ( AC.J.M ).

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Description

Au cours de certaines époques troublées de notre Histoire (Révolution, guerres de 1870-71, 1914-18 et 1939-45), des monnaies dites de « nécessité » ont été mises en circulation pour pallier la pénurie de monnaie de billon (alliage d’argent et de cuivre). Elles ont revêtu différentes formes : jetons métalliques, billets, cartons et timbres-monnaie. Pendant la période révolutionnaire, il y a eu seulement huit ou neuf émetteurs de monnaies de nécessité métalliques dont les célèbres frères Monneron, négociants à Paris.

On peut répartir les émissions de monnaies de nécessité au cours de la décennie 1914-1924 en deux groupes qui se différencient à la fois par la qualité des émetteurs et l’importance des zones d’utilisation.

Les unes ont été réalisées par les chambres de commerce, les syndicats de commerce et d’industrie, les unions ou fédérations de commerçants et les municipalités. Elles bénéficiaient de l’autorisation écrite ou, dans la plupart des cas, d’un accord tacite des autorité monétaires qui exigeaient qu’un dépôt de garantie équivalent au montant de l’émission fût effectué à la Banque de France. L’aire de circulation de telles monnaies, qualifiées de semi-officielles, couvrait souvent une région entière et parfois même s’étendait au-delà. C’était le cas, par exemple, des émissions de la Région Provençale, des chambres de commerce de l’Hérault ou de l’Union Latine de Toulouse.

Les autres, de caractère privé, ont été le fait de commerçants, d’industriels, de coopératives, d’entreprises de transport etc… Elles ne faisaient l’objet ni d’autorisation administrative, ni de dépôt de garantie. Ces monnaies ont eu une utilisation beaucoup plus restreinte souvent limitée aux besoins des émetteurs.

En dehors des époques troublées rappelées ci-dessus, et sans que cela soit motivé par une raréfaction de la monnaie nationale, de nombreux organismes privés ont fait fabriquer des jetons-monnaie pour faciliter et sécuriser leurs paiements internes. Un grand nombre d’émissions de ce type ont été réalisées, particulièrement entre 1850 et 1914, période d’intense développement économique, les trois décennies 1880-1910 étant les plus prolifiques. Ce sont les jetons utilisés par les grandes sociétés industrielles et les compagnies minières pour leurs cantines et économats. Ce sont aussi ceux des coopératives ouvrières et sociétés de consommation dont l’existence et l’essor furent liés aux concentrations industrielles. De même, les jetons des puissantes coopératives des compagnies ferroviaires notamment celles des Chemins de Fer de l’Est, de la Cie PLM ou de Paris-Orléans. L’armée a, elle aussi, mis en circulation des jetons-monnaie essentiellement pour les besoins de ses mess, cantines et coopératives.

Il faut y ajouter les très nombreux jetons en usage dans les cafés, brasseries, restaurants, dans les lieux de distraction (cafés-concerts, cabarets, music-halls, dancings, maisons d’auditions musicales, fêtes foraines etc…) et dans les maisons de tolérance. Mentionnons aussi les jetons destinés à faire fonctionner les distributeurs automatiques et les diverses machines à sous.

Les jetons monétaires d’origine privée n’étant pratiquement jamais datés, il est difficile de distinguer ceux qui ont été frappés pour parer au manque de monnaies divisionnaires de ceux qui ont répondu aux besoins propres de leurs émetteurs. Aussi est-il courant d’appeler « monnaie de nécessité » l’ensemble des jetons-monnaie, qu’ils aient été mis en circulation en période de pénurie monétaire ou à tout autre moment.

 

Ce sont toutes ces monnaies de nécessité et jetons de nécessité de la métropole, mais aussi d’Alsace-Lorraine ou des anciennes colonies que  l’on retrouve dans l’ouvrage rédigé par Roland Elie et édité par l’ACJM (Association des Collectionneurs de Jetons-Monnaie).

Prix : 75€ (auprès de l’association ACJM)
13000 jetons repertoriés et côtés en TTB et SUP,  environ 5500 sont representés
Ouvrage relié avec couverture simili.

Informations complémentaires

Poids 2,6 kg

1 avis pour Monnaies de nécessité et jetons-monnaie, par Roland Elie

  1. lnesly

    Ouvrage très complet et bien qu’édité en 2003, il reste la référence absolue en matière de nécessité. Tous les jetons sont représentés en image et classés par ville avec quelques notes qui permettent aux collectionneurs de jeton, régionalistes de ne pas passer à côté de variétés ou d’inédits.
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